Culture Projet personnel

Une réelle tempête d’émotions

Marie-Pier Deacon, Mont Notre-Dame 19 novembre 2018

Collaboration spéciale de Marie-Pier Deacon, élève de 5e secondaire

                                   Synopsis

Source: filmtv

Ce film provenant d’Israël raconte l’histoire de Layla, jeune adulte habitant dans un petit village bédouin, qui est une femme fidèle à ses opinions, qui conduit la Toyota de son père et qui va à l’université. Sa mère, Jalila, a la honteuse tâche d’organiser le second mariage de son ancien mari, Suliman. Elle ne laissera pas Layla voir le garçon qu’elle veut à cause des différences entre villages et elle devra se battre contre le mariage organisé pour Layla par son père. C’est un récit captivant et semblant réel de deux grandes femmes du désert féministes. Elite Zexer, réalisatrice et scénariste, a réalisé Tempête de Sable en 2016. L’arabe berce nos oreilles tout au long du film avec les voix de merveilleux acteurs comme Lamis Ammon, jouant Layla, et Ruba Blad, jouant Jalila, sa mère.

 C’est un récit captivant et semblant réel de deux grandes femmes du désert féministes.

Les thèmes

Le féminisme, l’amour et le sexisme sont tous des thèmes qui ont été très bien abordés, de façon très crue, sans filtre, dans Tempête de sable. J’ai adoré voir des femmes se soutenir comme elles ont fait dans le film, croyant fortement qu’elles méritent mieux que ce qu’elles se font mettre sur leur chemin. Elles essaient de prendre leur destin en main. C’est dans les moments d’émotions fortes du film, où on croit tellement que tout va bien aller, que la réalité frappe. C’est pour cela que je suis sortie du film avec un peu de déception, voulant voir ses femmes s’accomplir. C’est tout de même une histoire inspirante, qui nous permet d’enlever nos lunettes roses de notre côté de l’océan et qui nous fait voir la chance que nous avons en tant que femme même si nous ne sommes pas tout à fait rendues à l’égalité. 

La culture du Moyen-Orient

Source: cinemamontreal

Je ne connaissais aucunement l’existence de ce genre de village bédouin en Israël, et le film m’a fait vouloir en découvrir encore plus. Il m’a permis de m’ouvrir au Moyen-Orient, chose que je n’avais pas encore faite. Les aspects culturels, comme les mariages, les traditions familiales, les habitations, la nourriture et les relations m’ont tous fascinée. 

Les scènes 

Le paysage du film n’est pas extraordinaire. Il montre la réalité. Mais les scènes sont réellement bien filmées et nous plongent dans les événements. Par exemple, il y a des scènes se passant le soir, où une seule lumière éclaire le salon et on ne voit presque rien, seulement leurs profils. Ces scènes remplies d’obscurité et de silence nous transmettent l’ambiance et les moments gorgés d’émotions. On peut voir la poussière qui est très présente dans la vie de ce village musulman tout au long du film et que les femmes doivent toujours nettoyer, d’où le titre. Il n’y a pas de réelle tempête de sable. Le titre est une métaphore des péripéties et injustices, mais fait aussi référence à la poussière qui est toujours là. 

Des moments gorgés d’émotions

Conclusion

Ce n’est pas pour rien que ce film a été choisi par Israël pour se faire représenter aux Oscars et qu’il a gagné le Grand prix du Jury au festival du film de Sundance. C’est un chef-d’oeuvre que j’ai beaucoup apprécié et qui mérite d’être écouté. Il se retrouve justement sur Netflix. Je lui donne une note de 8,5/10. Bon visionnement !

Marie-Pier Deacon Mont Notre-Dame