Tout le monde ou presque est au courant des dangers du plastique dans les océans. Mais est-ce qu’il y a des dangers pour les animaux marins? Y a-t-il des démarches déjà mises sur pied pour régler ce problème? Et aussi, d’où vient tout ce plastique? Pour répondre aux multiples questions qu’on peut se poser sur ce sujet, nous allons développer quelques aspects qui pourront nous éclairer.
L’origine du plastique qui se retrouve dans les océans
De tous les déchets dans les océans, les déchets plastiques sont de plus en plus nombreux. Chaque année, c’est entre 2 et 14 millions de tonnes de déchets plastiques qui se déversent dans les océans. Le plastique peut représenter jusqu’à 95% des déchets marins. Cette omniprésence dans les océans est due à une production industrielle de plastique qui ne cesse d’accroître. L’intensification de cette production s’explique, car le plastique est un matériau bon marché, résistant et facile à produire. Une partie infime du plastique est recyclée, le reste se retrouve soit dans des décharges, soit dans les milieux naturels.
Les déchets transportés par les vents, les pluies et les cours d’eau se retrouvent finalement dans les océans. Une partie infime de ces déchets vient s’échouer sur les plages tandis que la plus grande partie coule avant de se déposer sur les fonds marins. Les déchets flottants dérivent avec les courants marins sur des distances parfois impressionnantes. Parmi ces déchets, le plastique est particulièrement problématique pour l’environnement, car il se dégrade en microparticules sous l’effet des vagues, du vent, et du soleil. Selon une étude de référence, aujourd’hui, plus de 5.250 milliards de microfragments de plastiques flottent dans nos océans. Cela représente près de 269.000 tonnes de plastique.
L’impact de la pollution de l’eau sur la vie marine
Depuis plusieurs années, la pollution de l’eau affecte beaucoup les animaux marins. Aujourd’hui, plus d’un million d’oiseaux marins et plus de 100 000 mammifères marins meurent à cause des déchets plastiques chaque année, selon les chiffres de l’UNESCO. En effet, en Floride, une tortue marine a été retrouvée morte avec 104 morceaux de plastique dans son corps. Avec le temps, les morceaux de plastique étouffent les animaux, percent et obstruent leurs intestins et dégagent des toxines mortelles dans leur corps jusqu’à ce qu’ils ne soient plus capables de s’alimenter et qu’ils meurent.
Les animaux marins confondent leur proie habituelle avec les déchets de plastiques laissés dans les océans. Par exemple, les tortues confondent le plastique avec les méduses qu’elles mangent normalement, et les oiseaux de mer confondent le plastique flottant avec de la nourriture. Même lorsque les pêcheurs échappent ou perdent leur filet de pêche dans l’eau, c’est dangereux pour les animaux marins, parce qu’ils peuvent être piégés à l’intérieur et mourir. Les déchets plastiques peuvent aussi apporter de nouvelles espèces invasives ou même provoquer l’asphyxie des fonds marins. Il y a aussi plusieurs animaux marins qui filtrent l’eau de mer, ainsi ils ingèrent de grandes quantités de micros plastiques mauvais pour leur santé. Le plastique contamine donc les eaux. D’après nos sources, en 2050, l’océan contiendra plus de plastiques que de poissons. C’est pourquoi il faut agir immédiatement.
Les solutions pour dépolluer l’eau
Il y a plusieurs solutions déjà mises en oeuvre pour aider à la dépollution de l’eau. Une idée en cours d’expérimentation est la machine Ocean Cleanup conçue par Boyan Slat, un jeune militant écologiste néerlandais. Ocean Cleanup est un immense barrage flottant placé à de vastes endroits dans l’océan où les courants y sont circulaires. Le barrage mesurant 70 mètres accumule les déchets solides sur les premiers mètres sous la surface. La force du courant transporte les déchets flottants au centre du V, où un système automatique les récolte dans un bateau. Ils sont ensuite utilisés à un nouvel usage.
Voici quelques solutions possibles que nous pouvons faire pour aider cette cause.
La première action possible serait d’encourager la dépollution des océans en faisant des dons à des organismes soutenant cette cause comme 4ocean, The SeaCleaners, Surfrider, Seashephered, etc. La deuxième action est de participer à des ramassages de déchets plastiques. Les plages, partout au Québec, même si on voulait le croire, ne sont pas des plus propres. La troisième action est de faire ses produits maison comme votre savon, gel douche, etc. C’est très simple et ne nécessite que quelques jours de préparation. La quatrième action est d’acheter en vrac. Plusieurs épiceries sont rendues à vendre en vrac et même les petits commerces vendent leurs produits maison, bien sûr, cela évite le suremballage et encourage les commerces locaux.
Avec certitude, il ne faut pas oublier de consommer de façon responsable! Ces solutions peuvent très bien fonctionner, mais à ce jour, la solution la plus efficace reste de réduire sa consommation de plastique au quotidien. C’est un défi que nous pouvons relever individuellement. Un petit geste peut faire toute la différence. Si chaque personne s’y mettait, il y aurait déjà une forte diminution des déchets plastiques dans nos océans si précieux.
Conclusion
Pour conclure, l’omniprésence de plastique dans les océans est due à une production industrielle de plastique qui ne cesse d’accroître. L’intensification de cette production s’explique ,car le plastique est un matériau bon marché, résistant et facile à produire. Il y a plusieurs conséquences dues à la pollution de l’eau. Les animaux marins sont terriblement touchés par cette pollution causée par les humains. Des millions d’oiseaux marins et de mammifères marins meurent chaque année à cause de la pollution de l’eau. Certes, certaines démarches ont été mises en place, mais pour le bien de l’environnement, réduire notre consommation de plastique est la solution la plus efficace.
Sources
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/744452/plastisphere-oceans-plastique
https://juliemirande.com/actions-lutter-contre-pollution-plastique-oceans/
https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/pollution-dechets-plastique-mer-septieme-continent-1898/page/4/,
