Comme dans chaque métier, il y a un risque de blessure ou de danger, mais plusieurs personnes ne se doutent pas que des métiers comme conduire un camion est dangereux. Effectivement, classé dans le top trois du site «Comparer Assurance Vie» en 2017, le métier de camionneur n’est pas toujours simple! Avec la fatigue, les conditions routières et les autres conducteurs, les camionneurs se doivent d’être très prudents sur les routes, c’est pour ça que ce métier est considéré comme dangereux.
Les risques du métier
En 2015, 75 789 incidents ont été recensés au Canada tous liés aux risques du métier. Bien évidemment, il y a d’autres risques que les camionneurs ont à surmonter. Par exemple, la consommation régulière de malbouffe. Comme le mentionne le chef du service de cardiologie du CHUM (2016), «ils sont souvent stressés, ils ont non seulement tendance à avoir un train de vie sédentaire, mais ils ont aussi tendance à fumer. C’est clair que le métier de camionneur, un peu comme celui de chauffeur de taxi, favorise plusieurs des facteurs de risques. » Le fait que les camionneurs soient stressés et n’aient pas une bonne hygiène de vie basée sur l’alimentation augmente les risques de développer des maladies cardiaques.
Avec la pandémie que nous vivons en ce moment, ça ne facilite pas la tâche des camionneurs.
Les fast foods qui ferment compliquent encore plus la tâche des camionneurs. Comme les fast foods ferment les camionneurs n’ont plus de quoi se mettre sous la dent lors des longs voyages, de plus il est rendu difficile de trouver une salle de bain. Les camionneurs déjà en manque de main-d’œuvre avant la pandémie souffrent encore plus de l’absence de relève en temps de pandémie. Comme l’explique Le Manic (2020), le groupe Morneau a 18 employés à Baie-Comeau et 13 à Sept-Îles, il y a un véritable manque de camionneurs. Le manque de main-d’œuvre est en quelque sorte une bonne chose, mais c’est aussi un inconvénient. Comme il y a moins de personnes qui travaillent comme camionneurs, il y a moins de danger sur les routes et de risque de maladie cardiaque. Par contre, comme il y a moins de camionneurs la distribution de produit devient plus complexe.
Des solutions?
Le Centre de Formation en Transport de Charlesbourg (CFTC) essai de mettre en place les outils nécessaires pour faciliter l’accès à la formation en transport. Le CFTC encourage aussi les femmes à devenir camionneuses, car en 2018 seulement 3% des travailleuses du CTFC sont des femmes! Le CFTC envisage aussi de commencer à former les jeunes qui sont intéressés par le métier dès l’âge de 17 ans.
Finalement, je remercie les camionneurs ou camionneuses, qui font malgré tout leurs problèmes, la livraison de produits que nous utilisons chaque jour.
Sources:
https://comparerassurancevie.ca/top-15-metiers-les-plus-dangereux-du-quebec/
https://www.tvanouvelles.ca/2011/09/08/camionneur-le-metier-le-plus-dangereux-au-quebec
https://www.journaldemontreal.com/2016/03/12/camionneur-metier-risque-pour-le-cur
https://www.985fm.ca/nouvelles/economie/293846/pas-facile-d-etre-camionneur-en-temps-de-pandemie
