Projet personnel

Une maladie neurologique à connaître… (la suite)

Collaboration spéciale, Mont Notre-Dame 21 janvier 2021

Projet personnel de Marianne-Isabelle Belanger, élève de 5e secondaire

Lire la 1re partie du projet : Une maladie neurologique à connaître

À quel âge se développe-t-elle et comment ?

La plupart des habiletés gestuelles demandent une coordination bimanuelle complexe que l’on met parfois des années à construire. Dès qu’un jeune enfant commence à manipuler des jouets à deux mains ou dès qu’il cherche à lacer ses souliers, l’enfant apprend à se servir de ses deux mains de façon coordonnée. Dès que le jeune enfant est capable de tenir un objet dans une main, on peut voir quelques manipulations faites avec l’autre main. Il s’agit de gestes de grattage de l’objet avec un doigt, dès trois mois et plus fréquent à partir de 4 mois. Les syncinésies sont fréquentes chez les jeunes.

On naît tous avec la syncinésie, mais la plupart des jeunes l’ont plus après un certain temps, tandis que d’autres l’auront pour le restant de leurs jours.

Par exemple, on voit facilement des enfants tirer la langue lorsqu’ils sont en plein effort. On parle de mouvements en miroir lorsque l’irradiation motrice est observée sur le membre controlatéral de façon symétrique. Par exemple, lorsqu’on demande à de jeunes enfants de marcher sur la pointe des pieds, on observe typiquement des mouvements associés des mains. Le nombre et l’intensité des syncinésies diminuent normalement au cours de la première décennie de la vie, à des âges variant d’une syncinésie à l’autre. Aussi, les syncinésies sont plus fréquentes et plus prononcées chez les enfants hyperactifs et chez les enfants souffrant de troubles de l’apprentissage, ce qui les fait considérer comme un indice du niveau de maturation.

Les plus fréquentes ?

Les plus fréquentes sont les syncinésies faciales et d’imitation. Parmi les gens qui connaissent cette maladie neurologique, la syncinésie faciale est un peu plus connue que la syncinésie d’imitation. Toutefois, peu de gens sont au courant de celles-ci. Certains docteurs sont informés, mais d’autres ne savent pas qu’elles existent. On peut demander à plusieurs personnes ce qu’est la syncinésie et ils vont répondre qu’ils ne le savent pas. C’est la syncinésie faciale et d’imitation qui est la plus répandue, mais on parle plus de la syncinésie faciale que des autres formes.

Limites physiques ?

Selon Johanne Lallier, pédiatre au CHUS, il y a certaines limites physiques. Avec la syncinésie d’imitation, la main qui fait l’action sera imitée par l’autre main. Par exemple, lorsqu’une personne touchée par la syncinésie d’imitation écrit quelque chose avec un crayon, l’autre main va imiter le même geste, mais de 50% à 75% (ça varie selon l’action). Pour les personnes touchées par la syncinésie faciale, c’est les mouvements de la figure qui vont être touchés. Par exemple, lorsqu’une personne sourit, un de ses yeux se ferme. La syncinésie apporte des effets secondaires, ce qui amène souvent des limites physiques. Par exemple, on devient plus vite fatigué et le cerveau travaille deux fois plus que les personnes qui ne sont pas affectées.

Y a-t-il un moyen de guérir cette maladie neurologique ?

D’après Docteur Lallier, une personne ayant la syncinésie l’aura pour le reste de ses jours. De plus, il n’y a pas vraiment de moyens pour guérir ou diminuer l’effet de la syncinésie.

Bref…

Pour en conclure, cette maladie neurologique peut vous affecter dans certaines situations, mais ne laissez pas cela changer votre habitude de vie. Alors, allez dehors, amusez-vous, car la syncinésie ne vous prive pas de vous amuser.

 

Pour répondre à certains critères, j’aimerais beaucoup que vous preniez deux petites minutes pour répondre à mon questionnaire.

Collaboration spéciale Mont Notre-Dame