Projet personnel de Laurie-Jade Lemelin, élève de 5e secondaire
Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit lorsque vous entendez le terme «trouble du spectre de l’autisme»? Malgré le fait que de nos jours, environ une personne sur cent présente un TSA, le sujet demeure insuffisamment connu et discuté au sein de la population. Heureusement, il existe des organismes qui luttent pour briser les préjugés associés à ce trouble et pour aider ceux qui en sont affectés. Laissez-moi vous éclairer.
C’est quoi exactement, le trouble du spectre de l’autisme?
Contrairement à ce que plusieurs pensent, le trouble du spectre de l’autisme n’est pas une maladie mentale. C’est plutôt une organisation différente des cellules dans le cerveau, qui modifie la façon de percevoir le monde, de penser et de réagir. Généralement, les autistes ont de la difficulté à communiquer adéquatement, à socialiser avec les autres ainsi qu’à bien exprimer les émotions auxquelles ils font face. Pour recevoir un diagnostic, un enfant doit posséder une certaine quantité de différences, que l’on appelle plus communément des critères diagnostiques. Parmi ceux-ci se trouvent:
- les difficultés motrices
- les difficultés de comportement
- les difficultés d’apprentissage (lire, écrire, calculer)
- les difficultés sensorielles (hypersensibilité, hyposensibilité)
- les troubles du langage
- etc.
De nombreux recours ont été mis en place dans le but d’aider à l’adaptation et à la socialisation des autistes dans le monde qui les entoure. Avec un support et un entourage adéquat, plusieurs comportements jugés graves, désagréables et même agressifs peuvent s’améliorer. C’est à ce moment que Mira entre en jeu.
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Slogan de la Fondation Mira
C’est en 1981 que la fondation Mira a vu le jour. Initialement considérée comme un élevage familial, Mira a rapidement pris de l’expansion et de la popularité, permettant ainsi la création de nouveaux programmes bénéfiques, tels que le programme de chien d’assistance pour jeunes présentant un TSA, apparu en 2010. La fondation Mira vise à aider les jeunes autistes à se développer convenablement, à soutenir et outiller les familles et à accroître la recherche sur l’autisme et sur les pratiques favorables à adopter auprès des jeunes enfants autistes.
La présence de Mira dans le milieu scolaire
Des recherches menées par Mira ont permis de mesurer l’impact du chien sur le développement des bénéficiaires, plus spécifiquement des enfants autistes. Les résultats stupéfiants qu’ils ont obtenus les ont ensuite encouragés à solliciter la présence des chiens en milieu scolaire. Voici pourquoi.
Photo: Radio-Canada/Nicole Germain
Premièrement, la présence du chien Mira dans les écoles fournit une aide gratifiante aux élèves ayant des besoins particuliers, en améliorant leur capacité à se concentrer et à gérer leur anxiété. De plus, les autistes ont particulièrement de la difficulté avec les interactions sociales et ont tendance à s’isoler des autres. Pourtant, le soutien du chien leur amène une plus grande facilité à travailler collectivement et ainsi, à créer des liens. En bref, l’assistance du chien spécialisé permet aux jeunes de vaincre leur timidité, à devenir plus autonomes et à les guider dans les différentes étapes de leur cheminement scolaire et personnel.
« C’est une forme de sécurité pour lui. Les grandes foules, ça le stresse et le chien l’aide dans ses rapports sociaux. »
Comment pouvons-nous faire notre part?
La fondation Mira dépend presque entièrement des dons du public et des montants amassés lors des campagnes de financement. Les coûts engendrés par la formation d’un chien spécialisé sont si élevés que sans notre engagement, l’organisme ne peut fonctionner à son plein potentiel. La raison qui explique pourquoi j’aborde cette problématique est la suivante. Présentement, les demandes de chiens accompagnateurs sont beaucoup trop hautes comparativement au nombre de chiens dressés disponibles. Si vous êtes particulièrement touchés par cette cause, je vous encourage fortement à faire un don, ou bien à considérer devenir famille d’accueil d’un chien Mira. Chaque acte, aussi minime soit-il, peut faire une différence et qui sait, changer la vie d’un enfant!
