Culture Projet personnel

En marge: Mon projet personnel (partie 4)

Marie-Pierre Demers, Finissante du Mont Notre-Dame 23 janvier 2018

Étrangement, pour conclure ce fanzine, j’avais envie de vous parler des drag queens. Ouais, je sais ça, détonne un peu. Ça détonne même comme une toune de One Direction sur une playlist de death metal.

Parlons des origines de la drag queen. Paraitrait-il que le mot drag queen veut dire: «Dress as a girl». Dans les années 1600, il y avait déjà des hommes qui se déguisaient en femmes, car celles-ci ne n’avaient pas le droit de monter sur scène. Donc, certains acteurs devaient jouer un rôle féminin. 

Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été fascinée par les drag queens. Par contre, j’ai commencé à m’en intéresser encore plus après avoir écouté la série documentaire québécoise : Ils de jour, elles de nuit, qui est animée par nul autre que notre drag queen nationale: Mado Lamothe.

Mado commence sa carrière de drag queen en 1987. Au départ, c’est une drag queen avec un look quétaine, pour ne pas dire «matante», qui se produisait au bar Le Lézard à Montréal. La drag queen ne tarde pas à se réinventer en chantant sur deux albums de musique qui ne sont pas très sérieux. Exemple d’un titre que l’on retrouve sur l’album Full Mado: Danse autour de ta sacoche. En 2002, Mado, de son vrai nom Luc Provost, ouvre son propre cabaret, Le Cabaret Mado, qui connaît un succès considérable.

Une autre drag queen qui a été marquante au Québec, c’est l’extravagante Guilda (Jean Guida) venue de France. La chanteuse et actrice Mistinguett a propulsé sa carrière; Guilda jouait dans ses spectacles et l’imitait à différents âges.

Parlons maintenant de nos cousins, les États-Unis. Dans le cinéma américain, les drag queens ont fait quelques apparitions.  Dans les années 70, la drag queen Divine était très populaire dans les films de John Waters dont Pink Flamingos. Tandis que dans les années 90, il y a eu le film Priscilla folle du désert (1994) et To Wong Foo, Thanks for Everything! Julie Newmar (1995).

En 2009, une téléréalité américaine avec des drag queens est arrivée, animée par Rul Paul (leur Mado à eux), avec des personnages tous aussi caricaturaux les uns que les autres. Je n’ai jamais écouté l’émission, mais j’ai écouté des vidéos avec ces drag queens et j’ai adoré! Pour ne nommer qu’elles, il y a Alaska Thunderfuck, Alyssa Edwards, Violet Chacki, Bianca del Rio…

Pourquoi ai-je choisi de vous parler des drag queens? Je vais vous donner la vraie raison. L’affaire, c’est que : «J’aurais voulu être une drag queen (à chanter sur l’air de J’aurais voulu être un artiste).»

C’est ce qui conclut mes articles sur mon projet personnel. Il serait sympathique que vous répondiez à ce petit questionnaire pour savoir si j’ai atteint mon but qui était d’informer les lecteurs du M (donc vous!) sur quatre groupes marginaux.

 

Marie-Pierre Demers Finissante du Mont Notre-Dame