Culture Vie scolaire

Maestro, un roman qui fait réfléchir

Ève-Marie Lemoine, Mont Notre-Dame 27 mars 2019

Source: Babelio

Dans le cadre d’un projet en français, je devais résumer un livre sous forme de poème. Le roman que j’ai lu s’intitule Maestro. J’ai eu envie de partager mon poème avec vous, car Maestro est un livre qui m’a fait beaucoup réfléchir, et j’espère vous donner le goût de le lire à votre tour. 

 

 

 

Cireurs de chaussures aujourd’hui

et musiciens demain…

Trois enfants pauvres sur le chemin

Tentent d’échapper à leur destin

En cirant des bottes et des chaussures

Pour qu’elles n’aient plus d’usure

En cette journée ensoleillée

Où tout avait pourtant bien commencé

De jolis petits bottillons roses

D’où il ne tira que quelques centavos

Frustré et révolté

Les sentiments l’ont gagné

Et les macacos sont apparus

Mais son sauveur était venu

Et libéré il fut

Dans cette tournure saugrenue

De ce geste un orchestre est né

Dans l’Escuela tant adorée

Du maestro expérimenté

Romero Villandes il était nommé

Flûte, trompette et violoncelle

On en a jamais entendu d’aussi belle

Car même si ça n’a rien d’officiel

C’est tout aussi exceptionnel

Comme première pièce un menuet

Saturnino est stupéfait

De tous les progrès qu’il a faits

Grâce au maestro satisfait

Saturnino se lance

Dans les confidences

Car il lui fait de plus en plus confiance

Au vieux maître d’expérience

Patte-Folle semble décidé

Johann Strauss il l’a retrouvé

Son nom qu’il avait oublié

Dans le passé

C’est pour la première fois aujourd’hui

Que Saturnino se produit

Devant tout l’orchestre réuni

Ce qui donne une belle harmonie

Mais les jours sont obscurs

Pour les enfants des ordures

On ne voit plus de verdure

Durant ces temps durs

Mais lorsqu’on touche le fond

La Plaza Mayor reste la seule option

Pour ces enfants qui n’ont plus de raisons

Est-ce vraiment la bonne solution

Piller, voler, piétiner

C’est ce qu’ils font au marché

Mais Patte-Folle est rattrapé

Par un macaco enragé

Le jeune garçon trop modeste

N’accepte pas ses faiblesses

Et c’est dans son sommeil

Qu’il n’y aura plus d’éveil

J’ai décidé d’enlever quelques strophes à mon poème, car ainsi, je vous donne la chance d’aller découvrir par vous-même la fin de ce roman exceptionnel. 

Ève-Marie Lemoine Mont Notre-Dame