Société

Les voyages, une cause de la POLLUTION

Mélia Pelletier, Mont Notre-Dame 11 janvier 2021

Les voyages, ils nous font rêver, découvrir de nouveaux pays ou encore juste pour nous déposer. Mais connaissons-nous réellement les impacts causés par ceux-ci? C’est pourquoi le tourisme responsable, une des nombreuses nouvelles façons de voyager fut inventée. Dans ce texte, nous aborderons certains éléments de la pollution dus au tourisme, de ses impacts sur la communauté du tourisme responsable versus le tourisme de masse, ainsi que les alternatives. Je sais bien qu’en ce moment, les voyages se font plutôt rares, mais j’ai trouvé qu’il serait bien d’en parler maintenant pour nous améliorer lorsque nous pourrons recommencer d’en profiter.

 

L’impact des croisières sur l’environnement

Les bateaux de croisière comptent plus de 20 millions de passagers dans le monde chaque année. C’est une forme de voyage très populaire, mais également la plus polluante. Les croisières ont également un fort impact sur le taux total de CO2. Comme exemple, on peut comparer les émissions de gaz à effets de serre d’un seul bateau de croisière à 14 000 voitures! Il représente également 17% des émissions d’oxyde d’azote. Les paquebots sont la principale cause de la destruction marine et celle des barrières de corail. 

En conséquence, un habitat naturel est détruit par les énormes bateaux. Le taux de CO2 engendré sur une seule croisière pourrait être 1000 fois supérieur à celui d’un train. La surconsommation des touristes en nourriture n’aide pas la cause de l’océan. En comparatif, la consommation sur chaque croisière équivaut à 50 piscines de déchets!  


L’impact des avions sur l’environnement

Les avions sont les principaux moyens de se rendre à la destination de votre choix. En contrepartie, un avion par seconde décolle dans le monde!  Pour 500 km parcourus avec les engins volants, il y a entre 145 et 241 kg de C02 émis par  passagers. Mais le C02 n’est pas l’unique cause de la pollution des avions. En effet, le kérosène, un mélange d’hydrocarbure issu du pétrole servira à la propulsion des turbos réacteurs ainsi que des turbopropulseurs. Au moment du décollage, durant environ 4 km, la quantité de kérosène nécessaire est importante. Le Concorde, un avion ne pouvant plus voler à cause de sa trop grande consommation de carburant, aurait nécessité plus de 450 L par minute au moment du décollage ou bien avant qu’il atteigne son niveau de vol. 

Pour un seul kilo de kérosène, plus de 3 kg de C02 serait relâché dans l’atmosphère. Les avions relâchent de nombreux autres gaz comme l’oxyde d’azote, le monoxyde de carbone, les hydrocarbures et le dioxyde de soufre.


Tourisme responsable versus tourisme de masse

Le tourisme responsable est un nouveau mode de voyage. Il encourage le développement local tel que les boutiques et les restaurants tenus par des habitants du pays où l’on séjourne. Il aide à la rencontre entre le voyageur et le peuple, ainsi il peut s’imprégner de nouvelles coutumes et découvrir une façon différente de vivre que la sienne. Mais le principal but du tourisme responsable est de sensibiliser les touristes aux enjeux environnementaux et de régresser la pollution causée par ceux-ci. 

La pollution touristique est en grande partie causée par le tourisme de masse. Cette autre façon de voyager est également beaucoup plus populaire. Effectivement, en 2014, les estimations faites ne sont pas très rassurantes, puisqu’il y a eu plus d’un milliard de voyageurs en 1 an dans le monde entier! Le pire, c’est que la plupart des touristes ne pensent pas aux conséquences causées par leurs actes. Le tourisme de masse contribue à la production de gaz à effet de serre! De plus, la construction d’infrastructures importantes au tourisme intensif telles que des routes et des hôtels détruit des forêts et, par la même occasion, un habitat naturel, ainsi plusieurs centaines de personnes doivent quitter leur territoire.


Les alternatives

Bien entendu, comme tout problème il y a une solution. Le tourisme responsable comme nous l’avons abordé plus tôt est une alternative simple qui de plus vous fera découvrir de nouvelles cultures. C’est une excellente solution et il faudra l’appliquer dès que possible! L’aide apportée à la communauté sera grande et les voyageurs pourront connaître leur monde sous un angle différent. De plus, l’environnement et tous les habitats naturels seront grandement favorisés. Malheureusement, si nous voulons continuer de connaître notre monde, il faudra prendre l’avion. Par contre, le prendre plusieurs fois par année n’est pas nécessaire. Notre pays regorge de splendeurs! Venons en profiter! Pour finir sur ce point, à vous d’en juger, mais je trouve qu’il faudrait abolir les croisières qui sont une énorme dépense d’argent et qui détruisent complètement notre belle planète. À vous d’en juger. Par contre, il ne faut pas perdre de vue que personne n’est parfaite et qu’il faut simplement trouver un équilibre.

 

Pour conclure, après cette recherche, nous pouvons affirmer que les impacts du tourisme de masse affectent des habitats naturels au grand complet. De plus, nous avons appris que les croisières détruisent les barrières de corail et le taux de C02 pour une seule d’entre elles équivaut à 14 000 voitures. Quant aux avions, pour un kg de kérosène qui servent à propulser les réacteurs, 3 kg de C02 seraient relâchés. Pour finir, le  tourisme responsable aiderait à développer le commerce local. Sur ce, lorsque nous pourrons voyager à nouveau, j’espère que vous ferez plus attention à vos actions.

 

Sources
https://ecobnb.fr/blog/2018/10/croisiere-impact-bateaux-environnement/
https://www.ompe.org/lavion-champion-de-la-pollution/
https://www.geo.fr/voyage/quest-ce-que-le-tourisme-responsable-193843

Mélia Pelletier Mont Notre-Dame