Société

Les élections fédérales 2019

Éléonore Fournier, Mont Notre-Dame 18 octobre 2019

Comme vous le savez peut-être, ce mois-ci se tiennent les élections fédérales. Effectivement, aux quatre ans, les élections fédérales ont lieu dans l’ensemble du Canada. Sur l’ensemble du territoire du Canada, il y a 338 circonscriptions. Des circonscriptions sont des territoires géographiques qui sont représentés par un député.

Dans chaque circonscription, il y a des candidats de chaque parti. Le candidat qui obtient le plus de votes devient alors député. Le parti qui gagne le plus de circonscriptions remporte les élections, et son chef devient premier ministre. Pour avoir un gouvernement majoritaire, il faut au moins 169 députés d’un même parti (la moitié de 338).  

L’an dernier, c’était les élections provinciales, donc au Québec seulement. Cette année, les partis qui s’opposent au fédéral sont les suivants: Le Nouveau Parti démocratique (NPD), Le Parti libéral du Canada (PLC), Le Parti vert, Le Parti conservateur du Canada (PCC), le Parti populaire du Canada (PPC) et le Bloc Québécois (BQ).

Justin Trudeau, chef du PLC, est le premier ministre actuel… ou peut-être bientôt l’ancien. À la suite d’une remonté incroyable du Bloc Québécois, les Libéraux ont de quoi s’inquiéter. Ce qui risque de se produire est que nous allons probablement devoir faire face à un gouvernement minoritaire, c’est-à-dire moins de 169 comptés.

Les intentions des partis politiques

Elizabeth May, chef du Parti vert, veut lutter contre les changements climatiques.

Jagmeet Singh, chef du NPD, veut venir en aide aux personnes défavorisées.

Andrew Scheer, chef du Parti conservateur, veut baisser les impôts.

Yves-Francois Blanchet, chef du Bloc Québécois, veut défendre les intérêts des Québécois à Ottawa. Nous pouvons juste retrouver ce parti au Québec; il promeut la souveraineté, c’est-à-dire que le Québec se sépare du Canada et qu’il devienne un pays.

Justin Trudeau, chef du Parti libéral du Canada, veut acheter un pipeline pour envoyer le pétrole en Colombie-Britannique.

Et finalement, Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada, n’a pas vraiment de plan pour s’attaquer à la problématique environnementale : il croit plutôt que c’est aux provinces d’agir, et seulement si elles le désirent…

Tous les chefs ont des opinions différentes, et nous allons voir comment cela va se produire lors de la soirée des élections. Alors, si vous voulez en savoir un peu plus, je vous invite à regarder les élections lundi soir prochain! Je crois que ça va être une soirée pleine de rebondissements. Ce sera très probablement serré!

Éléonore Fournier Mont Notre-Dame