Mieux-être Projet personnel

L’équithérapie: un baume pour l’être!

Collaboration spéciale, Mont Notre-Dame 30 janvier 2018

Collaboration spéciale de Juliette Thibodeau, 5e secondaire

Dans le cadre de mon projet personnel, j’ai décidé d’approfondir davantage mes connaissances et de rédiger un article sur un sujet qui me passionne beaucoup: l’équithérapie! J’espère qu’il vous plaira et vous donnera envie d’en apprendre davantage. Bonne lecture!

L’équithérapie et ses objectifs

L’équithérapie est un soin complémentaire psychique basé sur la présence d’un cheval. Dans le cadre de ce soin,  le cheval est considéré comme le médiateur thérapeuthique, étant donné que ce dernier s’avère stimulant sur différents plans: physique, mental, intellectuel, émotionnel et comportemental du bien-être d’un individu. L’objectif principal de l’équithérapie est de réduire, avec la présence d’un cheval, les symptômes psychopathologiques ou physiques du patient, en développant certaines habiletés selon la problématique qu’il vit. Les séances ont pour but d’améliorer l’estime de soi, ainsi que d’augmenter l’autonomie.

Le déroulement des soins

La procédure des soins peut se dérouler de diverses manières, selon les différents centres d’équithérapie. En général, les séances d’équithérapie durent environ une soixantaine de minutes. Pour commencer, les moyens pratiqués pendant les séances sont de deux ordres: psychique et physique. Pour les patients ayant des problématiques psychiques, la séance est accentuée sur le discours, la parole, le sens, le partage émotionnel, le transfert, etc. Maintenant, pour ce qui est des patients ayant des problématiques physiques, la séance sera basée spécialement sur la sensation, l’expression gestuelle, le mouvement, etc. Les séances d’équithérapie sont construites selon trois grandes phases: le pansage, le travail au sol avec le cheval et le travail monté. Il faut tout de même prendre en note qu’aucune n’est obligatoire pour personne. Durant la première séance d’équitation, le patient doit apprendre à bien communiquer avec le cheval. Ils développeront une véritable relation affective et de confiance par le toucher. Brosser, caresser, regarder le cheval sont tous d’excellentes moyens bien importants pour la construction de la relation entre ces deux êtres vivants. C’est l’équithérapeuthe qui débute la phase de pansage, qu’on appelle, une approche en douceur donnant un climat de confiance. Par la suite, durant la deuxième phase, on retrouve le travail avec le cheval. Le patient apprend à diriger son cheval et à agir en fonction des réactions du cheval selon son interprétation. Finalement, la dernière phase, celle du travail sur le cheval, se déroule en plusieurs exercices accentués sur l’équilibre. De plus, on y retrouve de la relaxation, des jeux de rôles, etc. La fin de la séance se passe toujours à côté du cheval, c’est un autre bon moment pour prendre soin de lui: le brosser, le caresser, le regarder manger, boire, marcher et l’écouter. 

L’importance capital de cet animal

Le cheval évoque un certain confort et une sécurité maternante pour certains puisque celui-ci est un animal qui peut porter. De plus, ce dernier est symboliquement représenté par la force et la puissance, ce qui peut porter à une image paternante. Cet animal est un être intensément social. Il exige au patient à prendre conscience du fait que ses actes et son corps pourraient susciter différentes réactions du cheval. Afin de bien communiquer avec le cheval, le cavalier doit lui faire part adéquatement de ses intentions. Le cavalier doit être clair et doit bien s’affirmer, nécessitant une grande concentration.

La clientèle ciblée

L’équithérapie cible davantage les personnes de plus de quatre ans. Ce service est bénéfique pour les personnes présentant certaines difficultés psychologiques, physiques, comportementales ou bien des pathologies mentales. De plus, différents problèmes y sont reliés dont le spectre de l’autisme, le trouble anxieux, le trouble de comportement, le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité, la dyspraxie motrice ou verbale, le trouble de langage, le trouble psychomoteur, la sclérose en plaques, etc.

Les bienfaits pour l’humain

De nombreux avantages touchent l’équithérapie dont la réduction de l’anxiété, l’amélioration de l’équilibre, une meilleure confiance en soi, une tendance plus faible à s’isoler, la stimulation des sens. De plus, les chevaux sont, à la base, une grande source de bienfaits pour le corps mais, évidemment, surtout l’esprit.  Pour les personnes présentant un handicap physique ou un trouble psychologique, le cheval est un être très compétent qui est en mesure de les assister et de bien les accompagner puisqu’il est considéré comme un aide-soignant dans cette thérapie. Ce dernier aide les gens à reprendre contact avec le monde extérieur en créant un lien avec le patient, étant donné le rôle de protection de cet animal.

Les différents types de thérapie par le cheval

Il existe plusieurs types de thérapie où l’utilisation du cheval est fondamentale. Si l’on inclut les soins d’équithérapie, l’hippothérapie est une autre forme de traitement physiothérapeuthique où le pas du cheval est utilisé comme outil à fin thérapeuthique. Si l’on compare cette forme de thérapie à l’équithérapie, celle-ci est plus douce et calme vu que le patient ne fait aucune action sur le cheval. Le patient ne demande et ne contrôle rien, il ne fait que profiter du trajet de l’animal et des différents mouvements provoqués par ce dernier. De plus,  on retrouve également la TAC (thérapie à cheval), inventée en France par Renée Lubersac dans les années 1980.  Cette forme de thérapie est grandement associée à l’équithérapie actuelle. Il s’agit d’une rééducation motrice, affective et cérébrale. Le patient est donc à cheval durant la thérapie. Finalement, il existe la RPC (rééducation par le cheval). Cette dernière exige une formation spécifique Cheval-Handicap.

Race particulière

Aucune race n’est particulièrement adaptée ou inadaptée pour ce travail. Par contre, le cheval doit être de nature calme, bien dans sa tête, respectueux et réceptif, car les chevaux craintifs et nerveux ne seraient point une aide pour les patients. Les chevaux doivent essentiellement être montés régulièrement afin de garder leur sensibilité aux aides. Cependant, l’utilisation des chevaux de sang, des poneys et des Franches-Montagnes (race de cheval) s’avère pertinente. L’utilisation de chevaux de plus petite taille est intéressante également. De plus, la race Merens est particulièrement utilisée en équithérapie. Ce petit cheval est d’une douceur en thérapie et est autant à l’aise avec les enfants que des personnes ayant des inhabilités physiques.

Source des photos:

Photos de l’article: MCmag, Cos-asso.org, Equiphoria, Faireacheval.com

Collaboration spéciale Mont Notre-Dame