Société

La vulnérabilité durant la pandémie: les écarts de richesse

Charlotte Quirion, Mont Notre-Dame 15 mars 2021

Ce n’est pas un secret, l’écart entre les plus précaires et ceux plus fortunés est très présent en temps normal. Par contre, il s’est accentué en temps de pandémie. Le couvre-feu, l’école en ligne et plusieurs autres mesures mises en place ne simplifient pas la situation, au contraire. Cet écart est aussi bien visible à l’étranger. Les pays développés et ceux en voie de développement sont on ne peut plus éloignés, en termes de sécurité financière. 

Les gens en situation de vulnérabilité financière sont disproportionnellement affectés par les mesures de protection pour la Covid-19.

Au Québec 

Les gens en situation de vulnérabilité financière sont disproportionnellement affectés par les mesures de protection pour la Covid-19. Au printemps dernier, par exemple, énormément de travailleurs ont été mis à pied ce qui a entraîné un taux de précarité immense. Plusieurs se sont donc retrouvés en situation propice à la perte de leur logement. Les personnes déjà touchées par la pauvreté, avant la pandémie, ont vu leur insécurité alimentaire croître grandement par la fermeture de banques alimentaires, des écoles et des garderies. En comparaison, les gens financièrement stables n’ont pas eu à se préoccuper de cet aspect de leur vie.

Le couvre-feu et les quarantaines ont aussi un rôle à jouer. En étant confinées, les personnes dans le besoin se referment sur eux-mêmes et ne peuvent plus accéder à certaines ressources. Finalement, les citoyen(ne)s vulnérables n’ont souvent pas accès à différents outils technologiques qui leur permettraient de faire l’école ou le travail en ligne. Faute d’en posséder, certains se voient obligés d’arrêter leurs activités financières ou scolaires. 

 

Ailleurs 

L’écart entre les pays développés et ceux en voie de développement est immense. Dans ces derniers, la majorité des travailleurs sont particulièrement à risque et exposés, mais ne peuvent arrêter de travailler en raison de leur situation précaire. Ceux-ci sont particulièrement contaminés par la Covid-19 à cause de cela. Les habitations précaires et collées, le manque d’hygiène et les services de santé rares et de moindre qualité n’aident en rien. En effet, comme une grande majorité de la population vit entassée dans des normes d’hygiène quasiment inexistantes, le virus se propage à une vitesse folle. C’est pourquoi, le taux de mortalité dans ces endroits est énorme et que plusieurs perdent leur emploi.

Une grande partie de ce problème est dû à l’industrie touristique sur laquelle repose l’économie entière de différents pays vulnérables. On ne peut cesser les activités touristiques, car ils en sont dépendants. Les travailleurs entrent donc en contact avec différents touristes ayant contracté le virus et sont malades à leur tour. C’est pourquoi énormément de travailleurs en situation de précarité voient leur situation s’aggraver.   

 

Autant à grande que petite échelle, les écarts dus à la pandémie sont présents et ont un immense impact sur la vie de différentes personnes. En chiffre, « La COVID-19 pourrait entraîner 100 millions de personnes dans l’extrême pauvreté ». Il faut donc absolument se sensibiliser à ce problème, car il met en jeu la vie et le bien-être de millions de gens.

 

Bibliographie 

https://www.chrc-ccdp.gc.ca/fra/contenu/declaration-les-inegalites-amplifiees-par-la-crise-de-la-covid-19

https://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2020/10/07/covid-19-to-add-as-many-as-150-million-extreme-poor-by-2021

https://www.un.org/fr/%C3%A9quipe-de-communication-de-la-riposte-de-l%E2%80%99onu-au-covid-19/covid-19-l%E2%80%99impact-sur-la-pauvret%C3%A9

Charlotte Quirion Mont Notre-Dame