Société

Imaginez le chaos au conseil étudiant

Léa Chouinard, Mont Notre-Dame 21 octobre 2019

Un matin, j’étais dans la voiture avec ma mère en direction de l’école. Nous écoutions la radio lorsque nous avons entendu le bulletin de nouvelles de 8 h 00. Le journaliste parlait de Justin Trudeau et de son maquillage d’Halloween qui datait de près de 20 ans. De là a découlé une discussion avec ma mère qui m’a inspirée cet article.

Ne trouvez-vous pas étrange que nos élus adoptent des comportements contraires à ce qu’on nous enseigne?

Durant la campagne électorale, les exemples se multiplient où les politiciens adoptent des comportements irrespectueux. Nous voyons les politiciens insulter ou encore ridiculiser leur adversaire, créer de fausses rumeurs, etc. Les politiciens font tout pour avoir l’air meilleurs que les autres. D’ailleurs, ils ne se gênent pas pour l’exprimer à chaque fois qu’ils en ont l’occasion devant les médias.

Lors du débat des chefs à Radio-Canada, 97 attaques directes ont été répertoriées. 

Ne trouvez-vous pas que ça ressemble à de l’intimidation? Une chance que nous ne prenons pas exemple sur eux. Imaginez le chaos qui pourrait être présent au collège lors de l’élection du conseil étudiant!

Je m’imagine mal une élève candidate se permettre de faire une campagne de publicité négative envers une adversaire. Imaginez qu’elle fasse un message à l’intercom, qu’elle tapisse des murs d’affiches disant de ne pas voter pour l’autre, qu’elle la rabaisse sur Facebook ou encore dans le journal étudiant. 

Je m’imagine mal une candidate de l’école publier des photos (sans son consentement bien sûr!) d’une autre candidate ou encore partir des rumeurs dans l’objectif de ridiculiser et de rabaisser sa rivale aux yeux des autres élèves. 

J’imagine mal une candidate répéter sans cesse que son adversaire ne serait pas à la hauteur simplement parce qu’elle aurait commis la « grave » erreur de porter la jupe à carreaux avec le chandail rayé ! Ouf! Quel argument solide!

J’imagine mal une candidate faire des attaques personnelles ou encore ne souligner que les erreurs de l’autre sans reconnaître ses bons coups. 

À la lumière de tout ça,  je suis contente de grandir dans une école où le respect est à l’avant-plan et où l’intimidation n’a pas sa place.

Léa Chouinard Mont Notre-Dame